Ça.. C'est fait
Dernière épreuve de concours blanc aujourd'hui. Les maths. Soyons francs, ces 4h furent un vrai désastre. Sur les 8h d'épreuves (cumulées) de maths, uniquement deux malheureuses questions de probabilité ! Deux ! Autrement dit, le seul chapitre qui, éventuellement, aurait pu m'apporter quelques points, et au passage une certaine satisfaction relative, ne représente, seulement, qu'un centième de l'ensemble des questions. Bad. Gros Bad même. Je dirais même plus.. gros gros bad. Bref. Pendant les 4h de ce matin le prof corrigeait avec passion nos premières copies, celles de l'épreuve de lundi matin. Comme à chaque DS de maths j'avais des passages à vide (ils furent d'ailleurs relativement nombreux en ce jour béni du 8 mars 2007) et j'aurais juré que c'était sur ma copie qu'il s'appliquait à dessiner avec amour une magnifique tête de mort de la pointe de son bic rouge.. Parano ? Nous verrons.
Dans l'ensemble, cette semaine a été moins catastrophique que prévue. Quelques ratés en philo sûrement, des doutes quant à l'histoire économique, mais rien de méchant. J'en arriverais presque à me dire qu'il est plus appréciable d'être en concours blancs qu'en cours (khôlles comprises, cela va de soi).. Enfin, n'allons pas trop loin tout de même hein !
AEH : Pourquoi la croissance ? La croissance pour quoi ? (Ben.. PARCE QUE !)
Philo : La conscience, organe de l'illusion. ... ... euh oui et donc ? C'est tout ?
Lettres : Contraction d'un texte de Fernand Braudel sur la civilisation. Le texte d'un passionné passionnant..
Langues : Versions, thèmes et essais sur "Environnement et mondialisation".. Bref, les grands classiques : rébarbatifs et réducteurs à souhaits !
Mathématiques : Sans commentaires. N'insistez pas ! J'ai dit non ! NON !
Le concours blanc en chiffres ? 253h de révisions (quoi, j'exagère ?), 7 épreuves, 21h sur table, 14 copies doubles rendues, 2 cartouches bleues épuisées, une demie mine de critérium usée, 157 feuilles de brouillon griffonnées avec soin, 3L d'eau pour se donner du courage et 1 paquet de princes au chocolat pour les 4 jours.
Ça, c'était pour les statistiques. Parce qu'il parait que c'est important les statistiques. Vous savez, les chiffres, les sondages, toussa. Tous ces trucs qui servent pas à grand chose mais qui font tourner le monde. Un peu comme les sondages pour les présidentielles. Ça sert pas à grand chose mais ça fait des trucs à dire. Le petit François est devenu grand et le petit Nicolas s'en inquiète. Serait-ce seulement pour une question de respect de la démocratie qu'il soutient le facteur préféré des français et notre Mussolini en herbe dans la quète aux 500 signatures (qui s'apparenterait plutôt à la quète du Graal dans leur cas..) ? Ce soir, c'est au tour de Ségolène d'être rédactrice en chef du grand journal. Ça promet.
Dans trois semaines je retrouve ma famille. Là bas, en Bretagne. Un samedi 31 mars pour fêter les 20 ans d'un de mes cousins. Si tout le monde se déplace, ça risque d'être .. comment dire.. quelque chose entre la beuverie et l'amour, entre l'euphorie et le jus de raisin, entre le casse-bouteilles et la tendresse. Ce sera grand, comme nous. Un petit bonheur en perspective, d'autant plus qu'il ne restera plus qu'une semaine avant les vacances. Je compterais presque déjà les jours ! Et puis, quelques jours plus tard, tu seras là, toi, à Paris. Je te montrerai ses merveilles, si tu le veux bien. Je te montrerai pourquoi j'aime cette ville. Parce que ce sera un peu te montrer qui je suis.
Pardon pour le côté bordélique de l'article, mais c'est un peu comme dans ma tête.. vous voyez.. le genre gros foutoir où on retrouve rien mais on sait que c'est là, pas trop loin, au cas où. Et puis, je fais ce que je veux. Aujourd'hui, c'est la journée mondiale de la femme. Messieurs, faites un effort, offrez lui des fleurs. Ou une nuit. La sienne pour une fois. Si Lénine a eu un beau geste dans sa vie, c'est sûrement l'idée de rendre hommage aux femmes. J'entends d'ici les critiques. Je m'en fous, en fait. Je trouve ça joli, ce 8 mars. Malgré tout.