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Just a dream...
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31 juillet 2008

Time to pretend

Yeah it's overwhelming, but what else can we do?
Get jobs in offices and wake up for the morning commute?

Forget about our mothers and our friends.
We were fated to pretend.


On passe son temps à faire semblant. Parce que c'est beaucoup mieux comme ça. Parce que l'on se figure que ça l'est. On a sûrement raison. On retient, on repousse, on rejette, on renie. On essaye. On prend bien soin d'y mettre tout son talent. On croit aux mensonges salvateurs que l'on se répète en boucle comme un disque qui merde dans une chaine hifi rouillée. On s'y accroche à ces foutues illusions, on s'y agrippe de toutes nos forces comme si c'était la dernière petite brindille avant le gouffre. Et on se démerde pour qu'elle nous supporte. Le but est plus ou moins atteint.

Jusqu'à ce que tout se barre dans tous les sens, jusqu'à ce que notre muraille de Chine se casse la gueule une fois la porte fermée, la clef tournée, assis dans l'escalier. Il n'y a qu'à soi qu'on arrive à mentir. Quoi de pire que de n'être pas capable de se dire la vérité quand elle saute à la figure, quand elle est aussi bruyante qu'une sirène d'ambulance dans sa propre tête?

On refoule ce qu'il faut mettre de côté. On verrouille le tout et on se débat pour oublier le code. Condamnés à faire semblant. Vivre vite pour ne pas avoir le temps de s'en rendre compte. Ne jamais, jamais plus, s'arrêter.


Parfois, j'aimerais que le temps s'arrête pour pouvoir avancer toute seule.

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Commentaires
L
Je pense à cette jeune fille de 13 ans...<br /> <br /> Une mélancolie venue d'ailleurs qui piquette ce que les yeux sont incapables de voir.Ce sont ces odeurs-là que l'on renifle le plus souvent...<br /> <br /> Assise en tailleur sur la cabane.<br /> J'hume le vent comme un animal.<br /> D'ici, je peux le suivre à la trace.Habiller sa course d'un bouquet fleuri.<br /> Sentir les effluves qu'il transporte par delà...<br /> J'ai dénouée mon bandana.J'ai besoin de sa respiration sous mon crâne.Besoin de gifles,d'une crête pour tatouer ma peau.<br /> Besoin de sa gueule-de-raie en parties égales et d'imaginer ce qu'il en ferait si j'avais des cheveux.<br /> C'est qu'il en a à raconter, ce vent.De ce qu'il a vu de l'autre côté.De ce qu'il donne ou reprend avec fougue.Je l'interroge du regard,m'enquiers de ses maladresses.Des harpies qu'il plante quand l'orage gronde.Le vent mauvais,les ronces d'Oléron...Mais hormis ces rafales par-dessus les dunes,je ne connais finalement rien de lui.Du moins pas grand chose...<br /> <br /> (ce texte n'est pas de moi)
M
Tous les regrets du monde.<br /> <br /> Hélas.
A
Ouh que vaut un post de ce genre à 3h30 du mat' ?
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