Et toi, tu veux faire quoi plus tard ?
Qui n'a pas déjà été confronté à cette fameuse question du "tu veux faire quoi plus tard ?" ? Me voilà en dernière année de licence. L'année charnière avant la décision qui devrait tout déterminer, à savoir l'orientation professionnelle en master ou équivalent. Alors oui... il y a des idées, voire même des projets. Ici et là. Qui me traversent, qui reviennent. Ou pas. Quand je pense qu'on nous prenait la tête dès la 5e et qu'arrivé en licence on peut se permettre de ne pas avoir plus qu'une large idée du domaine visé.
Autre point. Plus on avance dans les études, et plus on se rend compte qu'il existe des milliers de voies, de formations, d'écoles qui auraient pu nous plaire si seulement on avait eu connaissance de leur existence plus tôt, c'est-à-dire avant de s'embarquer dans une voie à défaut d'en choisir une autre. Tout au long de notre scolarité on ne cesse de nous demander ce que l'on souhaite faire plus tard. Encore faudrait-il que l'on nous informe et que l'on fasse découvrir des métiers, que l'on nous explique en quoi ils consistent concrètement. Il y a un réel manque de transparence entre la sphère étudiante et la sphère professionnelle. Quand on s'attarde sur les taux d'abandon, voire même les taux d'échec en fac... on se dit qu'il y a peut-être une sérieuse remise en question à faire en ce qui concerne le lien quasi-inexistant entre ces deux sphères. Mais bon, ce n'est probablement pas la priorité du gouvernement, en ces temps obscurs pour les marchés financiers et plus largement pour le capitalisme de principes. Comme quoi si le marché pouvait vraiment s'autoréguler sans intervention aucune de l'Etat... on n'en serait pas là.
Mais là n'est pas le sujet de ce post. IUFM, master gestion des organisations, IEP? Beaucoup d'interrogations, de points de suspension, tout cela non sans une petite inquiétude. Et la paperasse. L'objectif à court terme reste la licence. Pour le reste...
Moi plus tard, je serai juste vieille. Ça suffira bien.